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Histoire et Sociologie

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Mini-conférence n° 24 :

Les arts contre l’esclavage : le combat abolitionniste par les arts
Marcel Dorigny, Paris 8

La conférence propose de mettre en lumière le rôle des artistes dans le combat antiesclavagiste, aux côtés des abolitionnistes et avec peut-être une efficacité démultipliée, les images ayant eu un impact populaire beaucoup plus percutant que les seuls textes.

Il ne s’agit  pas de réunir ici des œuvres  autour du thème, peut-être trop rebattu, du « Noir dans l’art… », mais celles qui portent  une dénonciation de la pratique esclavagiste explicite à travers le travail même de l’artiste, ce qui exclut, notamment, les scènes de la vie quotidienne dans les colonies, bien  souvent reproduites, mais qui le plus donnent une vision exotique idyllique des « îles à sucre ».

La démarche a consisté en une recherche d’œuvres produites par des artistes qui eux-mêmes se sont insérés dans  les combats contre l’esclavage et la traite négrière, mais également dans l’affirmation d’une nécessaire « mémoire de l’esclavage » dans les sociétés d’aujourd’hui, celles qui ont subi l’esclavage comme celles qui l’ont organisé dans leurs colonies. Il sera également présenté la façon dont ont été traités et dépouillés les documents archivés pour aboutir à la sélection des  œuvres en cohérence avec l’aboutissement scientifique recherché.

Mini-conférence n° 25 :

Qu'est-ce que la colonisation nouvelle au 18ème siècle?
Marcel Dorigny Paris 8

Qu'est-ce que la colonisation nouvelle au 18 ème siècle.

Dans la seconde moitié du 18e siècle s’est développée une puissante remise en cause du système colonial hérité des trois siècles qui ont suivi les fameuses “grandes découvertes”.
Cette colonisation européenne s’était construite autour d’un petit nombre de principes qui en avaient constitué le socle et assuré prospérité et puissance : le système des compagnies commerciales détentrices de monopoles au profit des différentes métropoles, le système de l’Exclusif commercial, qui réservait aux métropoles l’intégralité des échanges avec leurs colonies respectives, y compris l’importation d’esclaves par la traite négrière, la mise en valeur des colonies étant assuré et quasi exclusivement par une main d’oeuvre africaine importée par une traite négrière qui atteignit son apogée dans les années 1780.

Ce recours massif à l’esclavage comme force de travail fut au coeur des critiques du système tout entier : outre l’aspect violent et inhumain de cet esclavage et plus encore de la traite négrière, vivement critiquée par les “philosophes”, le principe même du travail servile était contesté par les économistes “libéraux”, autour du milieu physiocratique –notamment les publications de Dupont de Nemours dans les Éphémérides du citoyen- dès les années 1760 et d’Adam Smith et de l’École écossaise un peu plus tard.

La conférence propose une synthèse de cette nouvelle théorie coloniale conçue comme une alternative au système esclavagiste qui devait inéluctablement disparaître à brève échéance. Cette « colonisation nouvelle » reposera sur des principes tournant le dos aux schémas de l’époque dite « mercantiliste ».

Le libre commerce devra remplacer les monopoles et les privilèges, le travail libre salarié

Mini-conférence n° 26 :

Les transports dans la Gaule romaine
Michel Molin, Sorbonne Paris Nord

Des monuments figurés (reliefs, mosaïques, peintures) nous permettent de connaître non seulement les types de véhicules utilisés et leurs perfectionnements techniques, mais donnent aussi à l'historien des indications très précises sur les différents modes de transport utilisés et leur organisation tant économique que professionnelle dans l'ensemble d'un territoire correspondant à la France actuelle.

Mini-conférence n° 27 :

Les mystères d’Alexandrie
Jean Yves Carrez-Maratray, Sorbonne Paris Nord   

Où se trouvait le Phare d’Alexandrie ?
Que reste-t-il du tombeau d’Alexandre ?
La grande bibliothèque a-t-elle vraiment été incendiée par Jules César ? Combien de livres contenait-elle ?
On présentera quelques images de cette ville qui fascine les chercheurs de mystères, mais qui garde encore bien des secrets.
Et l’on tentera de donner quelques réponses.

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